lunes, 16 de noviembre de 2015

Exclusiva :El Bataclan, vendido el 11 de septiembre por su propietario, emigrado a Israelí.

Exclusiva : Texto Traducido por una persona anoníma.

El Bataclan, vendido el 11 de septiembre por su propietario, emigrado a Israelí.

La familia Touitou era propietaria del Bataclan desde 1976. El 11 de septiembre de 2015, la sala de espectáculos -convertida el viernes en escenario de una masacre- fue vendida al grupo Lagardère por sus ex-propietarios, comprometidos con Israelí.

La información procede de fuentes poco sospechosas de antisemitismo o de complot: The Times of Israel y la Agencia Telegráfica Judía.

Los dos medios refieren las declaraciones de los hermanos Laloux (Pascal y Joël) concedidas a la segunda cadena de la televisión israelí: estos dos hombres afirman haber vendido el Bataclan el pasado 11 de septiembre al grupo Lagardère (que decidió conservar a sus dos gerentes Jules Frutos y Olivier Poubelle) a causa de la emigración de uno de ellos (Joël) a Israel.

Es decir, dos meses antes de la toma de rehenes del 13 de noviembre que provocó la muerte de más de 89 espectadores (del centenar de víctimas abatidas en total por los atentados).

Le Bataclan, vendu le 11 septembre par son détenteur parti en Israël

La famille Touitou possédait le Bataclan depuis 1976. Le 11 septembre 2015, la salle de spectacle -transformée vendredi en scène de carnage- fut cédée au groupe Lagardère par ses ex-propriétaires engagés en faveur d'Israël.

Le 15.11.2015 à 9h11

L'information provient de sources qu'il sera difficile de qualfier d'"antisémite" ou de "complotiste"  : The Times of Israel et l'Agence télégraphique juive.

Les deux organes de presse rapportent des propos tenus par les frères Laloux (Pascal et Joël) et accordés à la seconde chaîne de télévision israélienne : ces deux hommes affirment avoir vendu le Bataclan le 11 septembre dernier (au groupe Lagardère qui a choisi de conserver ses gérants Jules Frutos et Olivier Poubelle) en raison de la récente émigration de l'un d'entre eux (Joël) en Israël.

Soit deux mois avant la prise d'otages du 13 novembre qui causa la mort de plus de 89 spectateurs (sur la centaine de victimes fauchées au total par les attentats).

Rappel : Michel Emsalem, propriétaire de l'Hyper Cacher, avait vendu son magasin la veille de l'acte terroriste au cours duquel quatre personnes -enterrées par la suite en Israël- ont été retrouvées mortes.

Originaire de Tunisie et enterré (en 2000) à Jérusalem, le père des frères Laloux, dénommé Elie Touitou et surnommé Kahlaoui Tounsi, était un célèbre chanteur dans les années 60. En 1976, cet ex-associé d'Enrico Macias avait acquis la prestigieuse salle de spectacle du Bataclan.

Dès les années 80, ses deux fils se sont répartis la gestion du lieu : le management pour Pascal et la programmation pour Joël.

Si ce dernier est désormais installé en Israël, son frère Pascal est également investi dans le régime de Tel Aviv, notamment en raison d'"obligations professionnelles" (non précisées) selon un article du Parisien paru le 21 décembre.

pascalaloux

Et il suffit de consulter le compte Facebook semi-public de Pascal Laloux, président du club ultra-sioniste de football UJA Maccabi, pour y découvrir son soutien politique envers Gil Taïeb (figure emblématique de la communauté juive, vice-président du Crif, ancien militant du Bétar aujourd'hui proche de la LDJ, fondateur de "l'association du bien-être des soldats israéliens" et époux de l'élue PS Karen Taïeb).

En toute logique, Pascal Laloux affiche également sur le réseau social son "goût" pour l'armée israélienne.

Nulle surprise, dès lors, à ce qu'un tel propriétaire du Bataclan ait organisé (avec l'association Migdal) des galas en faveur de cette armée d'occupation comme le dénoncèrent, le 13 janvier 2008, des militants propalestiniens non-violents.

Signalons ici que la vidéo ci-dessus n'a pas bénéficié de la même exposition médiatique qu'un autre document audiovisuel, capturé le 20 décembre 2008 et particulièrement relayé depuis hier pour illustrer la "dangerosité" de certains militants propalestiniens (curieusement masqués) à l'encontre du Bataclan.

Le 10 octobre, la salle accueillait d'ailleurs un évènement digne du folklore politique d'outre-Atlantique : le "concert des amis chrétiens d'Israël".

Sans oublier le groupe rock-punk qui entama un morceau dédié amoureusement au "diable" lorsque débuta le massacre du vendredi 13 : Eagles of death metal. En juillet, de passage à Tel Aviv pour un concert, le chanteur faisait ainsi savoir (à 0'45) qu'il était un "fervent supporter" d'Israël.

Coïncidence : le zèle passé du Bataclan en faveur de l'armée israélienne est partagé par un lieu qui fit -discrètement- partie de l'affaire Charlie. Il s'agit du local situé dans un quartier où vit la plus importante communauté juive de France et devant lequel les terroristes avaient abandonné leur voiture avant de disparaître dans la nature. Extrait d'un article de Panamza publié le 31 janvier :

    Patistory est l'un des sept "points de vente" -dans toute la France- à destination d'un gala annuel dédié à l'armée israélienne et organisé par l'association française Migdal.

Enfin, cette première immersion de Panamza dans les tréfonds de ce sanglant 13 novembre ne serait pas complète sans le signalement de cette curieuse synchronicité. Dans la matinée se sont déroulés deux faits singuliers :

* sous la direction de son chef Pierre Carli (décoré en avril du titre de commandeur de la Légion d'honneur), le Samu de Paris était en exercice sur une thématique dénommée "Attentats multi sites".

* au même moment, ce vendredi matin, les responsables de la sécurité au sein de la communauté juive auraient appris "l'imminence d'une large attaque terroriste" selon The Times of Israël. L'auteur de cette confidence : le bien informé Jonathan Simon-Sellem, extrémiste franco-israélien de la cause sioniste et grand ami de Meyer Habib.

Habib?

Souvenez-vous : il s'agit de cet influent député ultra-sioniste, ancien vice-président du Crif et ami intime (depuis 1991) de Benyamin Netanyahou, qui avait été étrangement présent dans le sillage de Manuel Valls lors de la visite du Premier ministre dans les locaux dévastés de Charlie Hebdo.

L'émotion suscitée par l'effroyable carnage de vendredi ne doit pas empêcher de démêler le vrai du faux dans le torrent d'informations à venir sur les assaillants, leurs complices et les commanditaires.

Rien n'exclut, à ce jour, l'hypothèse -déjà présentée comme une vérité incontestable par la classe politique et médiatique- d'une série d'attentats réalisés, en amont comme en aval, par la mouvance djihadiste affiliée à Daesh.

Mais au regard de l'histoire du terrorisme occidental, rien ne permet, non plus, d'évacuer d'emblée la thèse de l'instrumentalisation de délinquants psychotiques par des forces étatiques et souterraines.

Un fait demeure certain : dans un régime dont le président vient de décréter l'état d'urgence, s'arrogeant ainsi le droit de "contrôler la presse et des publications de toute nature", ne comptez guère sur les médias traditionnels pour espérer connaître les ramifications d'opérations imputées exclusivement à une cellule islamiste activée un vendredi 13, au début du shabbat.

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